Pistes d’action pour des communications plus inclusives : leviers concrets
Diffuser une culture de la communication accessible, c’est possible dès maintenant avec quelques réflexes :
- Intégrer systématiquement des représentants des publics fragiles dans l’élaboration de toute campagne ou support (co-construction, tests utilisateurs).
- Évaluer la lisibilité des documents : score de lisibilité (Flesch, Scolarius…), inscription dans la démarche FALC, usage de pictogrammes et de doubles formats (texte/visuel/audio).
- Recourir, dans la mesure du possible, à un médiateur, un interprète ou un pair formé en santé pour relayer et adapter le message.
- Prendre en compte la diversité linguistique et culturelle, en adaptant les exemples et illustrations (campagnes multilingues ou à destination de groupes culturels précis).
- Bâtir des partenariats avec les structures de proximité : centres sociaux, associations, services sociaux locaux qui sont déjà en confiance avec ces publics.
- Penser la communication comme un dialogue, avec des moments de questions, d’échanges non-jugeants, et des outils “ludiques” (quiz, jeux, vidéos interactives).
La communication santé peut, et doit, être un vecteur d’égalité. Pour cela, chaque acteur de terrain, chaque porteur de projet, chaque communicant doit s’équiper de méthodes et outils adaptés, nourris par le terrain, pour faire émerger la voix de tous, y compris des plus “invisibles”.