Des supports et des modalités de communication contrastés
Moyens d’action : entre créativité et institutionnalisation
Avec des contraintes budgétaires, les associations santé s’illustrent par leur inventivité : usage massif des réseaux sociaux, blog collaboratif, campagnes virales, podcasts, newsletters. Elles favorisent les formats courts, mais aussi la parole des pairs (témoignages, forums, webinaires).
- Exemple : La campagne « Octobre Rose » (contre le cancer du sein), véritable succès collectif chaque année, doit son impact aux milliers d’associations mobilisant réseaux sociaux, évènements de terrain, influenceurs et publications visuelles.
Les établissements hospitaliers, eux, travaillent davantage sur les supports formels : communiqués de presse, rapport d’activité, affichage interne, conférences, communications officielles auprès de l’ARS… Ils disposent aussi de journaux internes ou de sites institutionnels rationalisés, parfois au détriment de la réactivité.
Adaptation au contexte numérique
- 80% des associations santé gèrent au moins une page Facebook, mais seulement 34% possèdent un compte Twitter/X actif (Baromètre Associations & Digital – HelloAsso 2023).
- Du côté hospitalier, la présence en ligne est structurée mais souvent top-down. Les annonces sur LinkedIn, YouTube ou Twitter/X sont calibrées, approuvées par plusieurs étages hiérarchiques, et peu adaptées à la conversation directe.
Les associations utilisent leur agilité pour entrer plus directement dans la sphère conversationnelle des patients. Les hôpitaux s’inscrivent dans un registre rassurant, normatif, parfois moins accessible aux plus jeunes ou aux publics non avertis.