Mieux comprendre ses publics : des cibles différentes, des messages revisités
Dans le secteur santé, “le grand public” est loin d’être une cible uniforme. Les publics d’une association santé – patients, aidants, professionnels, partenaires, élus, médias – ont des besoins, des codes, des rythmes d’information très différents.
- Pour les associations de patients, il s’agit majoritairement d’adultes concernés par la maladie, mais aussi, souvent, leurs proches et l’entourage professionnel ou scolaire. Il faut donc souvent doubler, voire tripler les messages et supports.
- Pour les associations de prévention, le public peut être très jeune (scolaires, étudiants), ce qui suppose de solliciter des formats raccourcis, des vidéos TikTok ou Instagram, ou des interventions ludiques.
- Pour les structures relais auprès de publics éloignés, la priorité est à la “démarche d’aller-vers” : démarches inclusives, ateliers dans des lieux ouverts, supports visuels et sans jargon.
Adapter son langage, son visuel, sa manière d’impliquer son public – c’est un apprentissage permanent. Une campagne qui marche auprès de familles précaires n’aura pas le même rendement dans une association étudiante ou un groupe de défense des droits des malades chroniques.