Adapter les contenus et les formats : privilégier la clarté et l’utilité
Un contenu qui fonctionne pour un médecin salarié ne sera pas nécessairement pertinent pour un bénévole nouvellement arrivé. L’art de l’adaptation, c’est de choisir ses mots, le niveau d’explication, la quantité d’informations et la forme la plus accessible possible.
-
Adoptez le langage “plain language” : simplifier ses messages permet une meilleure compréhension auprès de tous, y compris pour des professionnels qui vont vite (Ex : 95% des médecins généralistes déclarent manquer de temps pour lire tous les documents de leur structure - Source : CNOM, 2022).
-
Synthétisez au maximum : l’efficacité passe par des messages courts, structurés, avec une idée par paragraphe. Bannissez les acronymes non expliqués et les phrases à rallonge.
-
Mixez les formats : un message clé peut exister en version “flash” (SMS ou push sur WhatsApp), une affiche, mais aussi en vidéo “tutoriel” pour les procédures, ou en infographie pour un événement à venir.
-
Ajoutez des exemples concrets : la communication santé associative gagne en impact quand elle s’appuie sur des illustrations, cas pratiques, témoignages - plutôt que sur des généralités abstraites.
Astuce terrain
Des structures comme la Croix-Rouge française testent systématiquement leurs supports auprès de groupes pilotes avant diffusion massive, pour s’assurer qu’aucune information clé n’est mal interprétée ou oubliée (Source : Croix-Rouge, Guide de communication interne, 2022).